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Le chateau de Val Marie





Le château Val Marie actuel a été construit sur les restes d'un manoir appartenant à la famille Robert, famille dont on retrouve des traces à Vourey du XIIIe au XVe siècle et peut-être plus anciennement à la puissante famille de Tullins.

Le château passe ensuite sous la charge de la famille de Guiffrey.

En effet, en 1550, Claudine Robert épouse Pierre de Guiffrey, seigneur de Boutière. Cette famille est reconnue et fameuse pour ses exploits guerriers ; Pierre de Guiffrey, compagnon d’armes du chevalier Bayard, sera d'ailleurs tué au combat.

C'est son neveu, Guigues Guiffrey de Boutières qui sera l'héritier du château. Marié à Gasparde Berlioz, il aura un fils, Bonaventure, qui mourra sans descendance.

Ainsi, à la mort des deux hommes, Gasparde Berlioz se retrouve héritière du bien et le transmet en 1559 à la famille de Salvaing de Boissieu.

Denis de Salvaing de Boissieu, fils de Charles de Salvaing de Boissieu et de Charlotte d'Arces, reconstruit au milieu du XVIIe siècle l'ancienne demeure familiale et effectue de très nombreux aménagements, pour donner au château sa forme actuelle.

La famille de Salvaing est également illustre par ses armes.

En effet, Charles de Salvaing est un homme de guerre et surtout un grand érudit.

Quant à Denis Salvaing de Boissieu (né au château de Vourey le 21 avril 1600 et mort au même endroit le 10 avril 1683), il devient un personnage très important du Dauphiné.

Premier président de la Chambre des Comptes du Dauphiné dès 1640, il est l'auteur de nombreux ouvrages d'ordre juridique tels que "De l'usage des fiefs et autres droits seigneuriaux" et "Traité du plait seigneurial et de son usage en Dauphiné". Comme poète, on lui doit notamment un célèbre poème en latin sur les sept merveilles du Dauphiné.

Sa fille, Christine, épouse en 1651 Charles Louis Alphonse baron de Sassenage.

Le château devient, au décès de Denis Salvaing de Boissieu, la propriété de la famille de Sassenage et ce jusqu'en 1746. A cette date, la propriété est vendue à Gaspard Gervason, qui avait bâti sa fortune dans l’approvisionnement des guerres.

Ce Gaspard Gervason, dont on ne retrouve que très peu de traces, ne l’habite et ne l’entretient pas. Il vend le château en 1754 à Gabriel Jean-Baptiste Pavée, qui l’achète pour sa fille chérie et gâtée.

Louise Marie Pavée, mariée avec Messire François Claude Bovier de Portes de St Jullien, président de la Chambre des Comptes du Dauphiné.

Sous la conduite de Louise Marie Pavée, qui avait la folie des grandeurs, le château connait de nombreux aménagements et embellissements. A la mort sans postérité de Jean-Baptiste Félix Bovier de Saint-Julien de Vourey, son petit-fils, en 1832, son ami, le comte Louis Achille de Meffray devient son héritier.

Le nouveau propriétaire des terres, qui fut député sous Charles X, est issu de la vieille noblesse dauphinoise.

Son fils, Charles Henri de Meffray, le cède ensuite à Hippolyte Ulysse Petin le 29 janvier 1868.

Ce dernier est maire et conseiller général de Rives de Gier dans la Loire et gérant d’une importante société de hauts fourneaux.

Pendant la guerre de 1914-1918, Madame Petin met à disposition des pièces de son château pour la convalescence de soldats blessés aux combats.

A la fin de la guerre, en 1918, Hector Charles Hippolyte Petin vend le château à Paul Marie Louis Guerry-Duperray, industriel de Roanne. Devenue veuve, Christine Marie Duperay le revend à la société Guerry-Duperay et fils en 1941. Celle-ci le revend en 1956 à la société Bally-Camsat de Lyon.

Le château est alors utilisé pendant une dizaine d’années au titre des œuvres sociales de cette société pour les colonies de vacances des enfants des employés.

Enfin, en 1966, la société Bally-Camsat revend le château à la société immobilière du "Bon Secours" de Grenoble. Des travaux sont alors entrepris pour l’aménagement d’une maison de retraite qui prend le nom de Val Marie.

En 2005, une convention tripartite est signée entre le Conseil général de l'Isère, L'ARS (Agence Régionale de Santé) et l'association Val Marie.

Le château devient alors un EHPAD (Établissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes).

Depuis, et grâce à l’association La Pierre Angulaire, 50 résidents y coulent des jours heureux.

L’histoire du lieu est fort riche.



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