La Chapelle
Notre-Dame
de La Salette
La chapelle Notre-Dame de La Salette ou vous vous trouvez a été érigée après la guerre de 1870 sur l’initiative et sur un terrain de la famille Treillard habitant au quartier de Sanissard.
Tout débuta d’une promesse des deux frères Treillard, de donner à la municipalité de l’époque un terrain afin de construire cette chapelle car aucun enfant de la commune n’avait été tué durant la guerre de 1870 entre la Prusse et la France.
La chapelle sacralisée et bénite le 28 septembre 1873, a accueillie jusqu’aux années 1970 des processions religieuses, des messes, des communions et d’autres offices religieux.
Bâtie dans la pente, sur le coteau surplombant le hameau de Sanissard, la chapelle est un tout petit édifice de plan carré avec un très court chevet en hémicycle qui émerge à peine de la végétation.
Elle comporte une façade monumentale percée d'une grande ouverture en forme de lancette dessinant un tympan nu et une porte avec linteau en accolade et impostes moulurées de style néo-gothique.
Tandis qu'au-dessus, un grand oculus de même matériau apporte la lumière à l'intérieur de l'édifice, un petit clocheton en tuf couronne le tympan qui déborde sur les côtés en petites crossettes à moellons de tuf et porte des traces de reprises au ciment.
Si la façade reste apparente, en blocs de tufs et galets, le reste des élévations est en moellons et galets, sous un enduit vieillissant.
A l'intérieur, sur le plan carré se greffe une abside formée d'une grande niche axiale accessible par deux marches en bois, ouverte sous un arc brisé et recreusée d'une niche abritant autrefois les trois statues représentant l’apparition de la Vierge devant deux enfants (Maximin Giraud et Mélanie Calvat) au-dessus du village de la Salette en 1846.
Des moulures marquent la retombée de l'arc et le niveau supérieur des murs anciens, autrefois prolongés de voûtes ; aujourd'hui, une surélévation apparaît au-dessus des moulures, tandis qu'une charpente neuve vient couvrir l'édifice.
A gauche, un placard mural s'ouvre là où les maçonneries à l'extérieur, en briques, semblent indiquer une ouverture plus grande aujourd'hui bouchée.
L'oculus est orné d'un vitrail représentant l'apparition de Notre-Dame de La Salette.
Elle a été une première fois restaurée en 1997 par l’association patrimoniale « Les Compagnons de Volvredo » mais le temps et les infiltrations d’eau l’ont à nouveau endommagée.
La municipalité de Vourey a relancé en 2020 une nouvelle restauration en faisant poser un drain au sol, afin de lutter contre l’humidité, et créer une nouvelle charpente ainsi qu’une nouvelle couverture en tuiles.
En 2022 la même commune de Vourey a passé une commande auprès des ateliers de vitraux Berthier-Bessac de Grenoble pour une restauration complète du vitrail de l’oculus.
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